C’est officiel, Meta fait en sorte qu’Instagram soit plus safe pour les plus jeunes. Les réseaux sociaux, c’est le danger digital qui alerte les autorités mais aussi le premier facteur du temps d’écran - dur à contrôler. Un éternel combat pour les parents qui jusqu’à l’heure, se contentaient du contrôle parental. Le géant des plateformes sociales réagit et crée alors des comptes spéciaux pour les adolescents de 13 à 17 ans. Un gage de sûreté : des profils avec plus de restrictions, spécialement pensés pour les mineurs. Le but ? Limiter les risques liés à l’utilisation excessive des réseaux et garantir un espace plus sûr. Enfin une réponse pour protéger les ados en ligne, sans leur en interdire l’accès. Une solution qu'Instagram propose, en réaction à certaines lois comme celle d'Australie - qui vise à interdire les réseaux sociaux aux mineurs.
« C’est une mise à jour importante, conçue pour que les parents aient l’esprit tranquille », résume auprès de l’AFP Antigone Davis, vice-présidente du groupe californien chargée des enjeux de sécurité. Une nouveauté que le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada et l’Australie seront les premiers à découvrir. La France, tout comme les autres pays de l’Union européenne, devrait quant à elle y avoir accès « d’ici la fin de l’année ».
Une zone safe
Avec les nouveaux comptes ados, Instagram passe en mode sécurité pour protéger les 13-17 ans. Qu’est-ce qui change ? Les profils seront automatiquement privés, ce qui limite l’accès au grand public. Fini les interactions non désirées avec des inconnus que les jeunes ne suivent pas. Côté contenu, Instagram filtre mieux les recommandations pour éviter les sujets sensibles. Le petit plus : un outil de gestion du temps d’écran pour éviter les heures perdues à scroller. Insta se réinvente pour assurer une expérience plus saine pour les mineurs.
L’objectif de ces comptes adolescents est clair : protéger les jeunes des dangers des réseaux sociaux, notamment des impacts sur leur santé mentale. Une récente étude britannique - menée sur plus de 10 000 adolescent.e.s de 10 à 15 ans - révèle que 40% des filles utilisant régulièrement les réseaux sociaux présentaient des signes de mal-être, de dépression, de trouble du sommeil ainsi qu’une mauvaise image corporelle, soit 35% de plus que les garçons. Entre cyberharcèlement, pression sociale ou surconsommation de contenu, le réseau met le paquet pour répondre aux critiques. Les parents seront également rassurés, car ils auront plus de contrôle sur l’activité de leurs enfants.
Un dérivé du contrôle parentale
Les nouvelles fonctionnalités mettent le contrôle entre les mains des parents comme jamais auparavant. Avec des outils de supervision améliorés, ils pourront désormais garder un œil vigilant sur l’activité en ligne de leurs enfants. Concrètement, cela signifie qu'ils recevront des rapports détaillés sur les interactions et les contenus consultés par leurs ados, ce qui permet de suivre de près leur expérience numérique. En prime, les parents pourront ajuster les paramètres de confidentialité pour ajouter une couche supplémentaire de sécurité.
Ces nouvelles règles visent à offrir un environnement en ligne plus sûr et mieux encadré pour les jeunes utilisateurs, tout en donnant aux parents les clés pour assurer leur tranquillité d’esprit et le bien-être de leurs enfants sur les réseaux sociaux.
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